Le traitement des bourrelets et amas graisseux reste toujours une préoccupation majeures des patientes et patients.
Les bourrelets et amas graisseux sont souvent bien perceptibles après un régime !. Il s’agit de zones préférentielles où les adipocytes (cellules graisseuses) s’accumulent et résistent à tout régime.
Les localisations préférentielles sont le ventre, les poignées d’amour , les fesses, l’ intérieur des cuisses, la culotte de cheval, l’intérieur des genoux, le dessous des bras, etc.
La méthode chirurgicale et la lipoaspiration ont longtemps été les moyens de référence pour s’attaquer à cette cellulite. Depuis les années 1970 la canule fut utilisée pour aspirer la graisse des bourrelets et des amas graisseux disgracieux.
Il s’agit d’un acte mécanique, très dépendant de la main du chirurgien. Les risques restent non négligeables. Il y a obligation d’effectuer ces interventions dans un bloc opératoire.
Des alternatives ont vu le jour afin d’éviter éviter la lourdeur du protocole chirurgical.
Les différentes possibilités médicales de traitement de la graisse :
On a vu apparaître les méthodes ayant pour but de nécroser le plus souvent les cellules graisseuses. Parmi celles-ci :
Les injections de phosphatidylcholine (ou (Lipostabyl) qui effectue à terme une destruction de la membrane cellulaire. La nécrose de la cellule s’en suit avec apparition de débris organiques et réactions inflammatoires entrainant un recyclage métabolique des triglycérides. Il y a donc destruction des cellules après explosion de la membrane et métabolisme des graisses résiduelles.
Les injections de solution hypo osmotiques constituent également une autre solution. Il s’agit d’utiliser les propriétés d’osmose de la membrane cellulaire pour faire gonfler la cellule graisseuse en utilisant le principe de différences de concentrations entre les 2 cotés de la paroi cellulaire. La cellule gonfle jusqu’à éclater. On se retrouve dans le même cas que précédemment.
La carboxythérapie constitue également une bonne alternative pour l’élimination de tapis graisseux sous-cutanés et cellulite en favorisant le drainage des voies sanguines et lymphatiques.
Les ultra-sons focalisés sont également utilisées pour induire à terme une nécrose des tissus graisseux. Les ultra-sons sont surtout efficace en milieu aqueux , bien plus qu’en milieu graisseux ! Ils vont donc donner des résultats valables qu’après injection de solution saline.
La lipolyse laser qui cherche toujours à faire éclater les cellules graisseuses grâce à un effet thermique. On introduit une fibre optique au niveau de l’adipocyte pour le faire exploser. On compte sur le métabolisme pour évacuer les triglycérides ou on les aspire un peu pour faciliter le processus.
Le decret « anti-lipolyse » de 2011
Aujourd’hui, hormis les ultra-sons seuls, toutes ces techniques non chirurgicales, mais « invasives » ont été interdites par décret le 11 avril 2011 dans les cabinets médicaux.
decret du 12 avril 2011 sur l’interdiction de la lyse adipocytaire
Les raisons de l’interdiction restent discutables, il semble s’agir plus d’une application de principes de précaution liés au processus de nécrose cellulaire qui a guidé cette prise de décision des organismes de santé.
Quelles alternatives au processus de destruction des cellules graisseuses ?
Il existe deux façons à une cellule pour la faire disparaître en provoquant sa « mort cellulaire »
– Activer un processus de nécrose de la cellule et d’inflammation de la région pour que le métabolisme fasse effet ensuite.
– Obliger la cellule à se détruire et à gérer sa « mort naturelle ». C’est ce qu’on appelle l’apoptose. L’apoptose est donc un véritable « suicide de la cellule graisseuse »